Pour les descentes en canoë ou kayak sur la rivière d’Ain, nous vous prêtons des gilets d’aide à la flottabilité et des gilets de sauvetage.
Avant de vous présenter les gilets que nous avons sélectionnés pour notre base nautique de Pont d’Ain, rappelons de quels risques les gilets vous prémunissent.
Les gilets qu’ils soient d’aide à la flottabilité ou de sauvetage vous permettent d’éviter la noyade sous réserve que celui-ci soit bien mis et adapté à l’activité et à votre poids.
Des facteurs comme le poids et l’amplitude des vêtements ou des autres équipements portés peuvent nuire à l’efficacité du gilet. Il faut privilégier des vêtements stretch en élasthanne ou néoprène qui reste près du corps.
Egalement, il faut, pour les aides à la flottabilité, savoir un minimum nager pour se tenir la tête hors de l’eau, le gilet ne vous mettra pas forcément dans le bon sens.
Ce qui fait la différence entre un gilet d’aide à la flottabilité et un gilet de sauvetage c’est sa capacité ou non à retourner son porteur sur le dos.
Si un jour vous devez acheter un gilet pour une activité nautique (canoë, kayak, paddle, bouée, scooter de mer…), comment reconnaitre un gilet d’aide à la flottabilité ou un gilet de sauvetage ?
Chez canoë Esquimaude, nous avons les 2 types de gilets provenant de l’entreprise Egalis :
Nous avons fait le choix de ces gilets pour la qualité de la mousse et des tissus. L’expérience sur plus de 7 saisons de canoë kayak sur l’Ain avec ces gilets nous a permis de les mettre à l’épreuve.
La mousse reste épaisse et ne perd pas en flottabilité. Le tissu, lui, reste résistant aux efforts de tension par les sangles de serrage et de frottement au lavage.
Les dégâts au fil des saisons sont de 2 natures :
Après chaque location de canoë-kayak ou paddle, nous contrôlons les gilets pour vérifier la propreté et l’état du gilet. Les gilets sont triés, frottés et rincés dans une solution bactéricide, puis mis à sécher.
Les gilets « cassés » sont réparés par des ateliers de couture professionnel.
Les gilets sont traités plusieurs fois par saison (cela dépend de l’utilisation), avec des virucides et bactéricides appliqués avec un nébuliseur (projecteur à air qui transforment les produits d’entretien en nuage de particules fines)
Tous les ans nous sommes dans l’obligation de tester la flottabilité des gilets.
Avec le temps et l’utilisation des gilets, nous ne sommes pas à l’abri d’une altération de la flottabilité.
Après vérification visuel de l’état des sangles/courroies, des boucles, du tissu, nous devons donc procéder à un test qui consiste à lester le gilet avec une masse de préférence en acier (chaîne, poids ), correspondant au moins au minimum préconisé par la norme avec une marge de tolérance de 0 à +100 gr.
Le gilet est plongé sous l’eau et vidé de son air (piégé dans le tissu).
Une fois vide d’air, il faut lâcher le gilet et observer son comportement. S’il remonte affleurer en surface, le test de flottabilité est considéré comme bon. S’il reste au fond ou entre deux eaux, le test de flottabilité est considéré comme négatif.
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